Les déperditions thermiques génèrent plusieurs choses : une utilisation conséquente de chauffage sans pour autant éprouver de confort dans son habitation, ce qui induit des factures parfois très élevées. Il est heureusement possible de remédier à la situation.
Quelles sont les causes des déperditions de chaleur ?
Le plus souvent, les déperditions thermiques sont imputables à un manque ou une absence d’isolation dans la maison ou l’appartement. Il convient de faire réaliser un bilan complet pour les localiser, afin de pouvoir agir.
Cela peut concerner la toiture. La chaleur a tendance à monter. Quand elle rencontre un toit bien isolé, elle reste dans le logement. Quand ce n’est pas le cas, elle s’échappe par une foule d’interstices ou à un endroit donné qui présenterait des failles.
Mais cela peut venir du sol, des murs (on parle alors de parois froides) et aussi, très fréquemment des menuiseries. Les portes et les fenêtres peuvent représenter jusqu’à 20% des déperditions thermiques et cela se vérifie d’autant plus quand il y en a beaucoup, bien sûr.
Même avec des produits de bonne qualité, un problème de pose peut expliquer également ces déperditions de chaleur ; qui se produiront alors tout autour du cadre des menuiseries ; d’où l’importance de passer par des professionnels.
En cas de logement ancien, il convient, quand on sait que ce point est à rectifier, de prendre les meilleures fenêtres qui soient, mais comment s’y retrouver dans l’offre désormais proposée ?
Comment diagnostiquer des déperditions thermiques et quelles solutions apporter ?
Jamais les consommateurs n’ont été confrontés à un tel choix concernant leurs portes et leurs fenêtres.
Pourtant, s’il est évident qu’il ne faut pas faire l’impasse sur le design et donc sur la forme des fenêtres, leur taille et le matériau dans lequel elles sont conçues, il est nécessaire d’apporter une attention particulière aux performances thermiques qu’un produit peut présenter.
Ces dernières se retrouvent dans des classements et autres coefficients auxquels il faut se référer en tenant compte de sa région d’habitation. Inutile de mettre du triple vitrage sur une fenêtre exposée au sud, dans une zone où les hivers sont doux.
Par contre, cela se révélera nécessaire en région plus froide sur les fenêtres au nord. Le type de vitrage (double ou triple), n’est pourtant pas le seul indice à repérer car il faut également donc se référer à des coefficients de performance.
Ainsi, certains indiquent les performances du vitrage, d’autres, du cadre et d’autre encore de la fenêtre ou de la porte dans sa globalité. Une fenêtre performante est une menuiserie qui se rapproche de 1, quand on parle d’Ug, par exemple ou d’Uw.
Tous les matériaux proposent des propriétés équivalentes désormais, même s’il faut toujours demander qu’ils soient à rupture de ponts thermiques, notamment en ce qui concerne l’aluminium.
D’autres prestations sont à attendre pour parfaire le confort comme le fait de contrôler l’apport solaire pour de grandes baies au sud, d’amenuiser les bruits venant de l’extérieur ou encore de constituer un obstacle lors des tentatives d’intrusion.